Mot de la présidente, Louise Falcon
Pour 2025, je vous souhaite Santé, Paix et Espoir pour nous les humains, pour les oiseaux et pour leurs habitats.
En ce début d’année, j’ai révisé mes objectifs ornithologiques. J’ai réfléchi aux trois domaines que je conçois en matière d’observation des oiseaux. Premièrement, le loisir, ce plaisir essentiel d’observer et de se connecter à la nature : j’entretiens les mangeoires de ma cour sans consigner ce qui s’y présente et j’espère aller marcher davantage, juste pour le plaisir. Deuxièmement, le sport, cette quête de la prochaine espèce et de la liste la plus longue possible : cette année, je vais me limiter à mes prime coches au Québec (les oiseaux que je n’ai encore jamais vus ici) et dans deux MRC autour de chez moi. Finalement, la conservation. J’aimerais participer concrètement à un projet de science citoyenne pour mieux marquer mon engagement envers les oiseaux et leurs habitats. Ce n’est pas le choix qui manque : le projet Feeder’s Watch, le volontariat auprès d’un observatoire, d’une station de bagage, une implication dans un organisme ou un projet voué à la conservation des oiseaux. Je formule d’ailleurs le souhait que nous soyons de plus en plus nombreux à nous investir en ce sens.
Je souhaite enfin vous revoir lors d’une des nombreuses sorties, conférences, cours ou événements ornithologiques que les membres du Conseil d’administration et nos bénévoles préparent pour vous
Recensement de Noël de Longueuil 2024
La 31e édition du Recensement des oiseaux de Longueuil s’est déroulée cette année le 15 décembre sous des auspices favorables : il faisait beau, froid mais pas trop, le ciel était clair et le vent peu présent. Au total, 58 participants ont parcouru en équipe les divers secteurs du recensement et deux observateurs ont consigné les oiseaux présents à leurs mangeoires. Les équipes ont cumulé 127 heures d’observation, en parcourant 158 km à pied et 525 km en voiture. Le bilan est respectable : plus de 13 500 individus observés, répartis sur un total de 70 espèces. Le Cardinal rouge et le Grand Corbeau, en progression constante dans notre territoire, ont battu des records de nombre, avec 305 et 45 individus. À mentionner également : 72 Canards souchets (un record), 14 Pygargues à tête blanche, une Foulque, un Pic maculé, une Paruline jaune et un Bruant des marais.
Le décompte s’est tenu pour la première fois à l’aréna Cynthia Coull et s’est terminé par des pizzas et des desserts qui ont eu l’heur de plaire à la grande majorité des participants présents.
Conférence d’Émile Brisson Curadeau sur les Manchots royaux le 13 novembre
Émile Brisson Curadeau a étudié pendant deux saisons les Manchots royaux dans l’archipel des Kerguelen, un des endroits les plus isolés du monde, situé à plus de 3000 km au sud-est de Madagascar, la « terre » la plus proche. Une vingtaine de membres de notre club a suivi avec un intérêt soutenu le récit captivant de ce biologiste qui n’a épargné ni efforts ni ressources pour étudier une des plus grandes populations de manchots royaux. Ces infatigables voyageurs marins franchissent des milliers de kilomètres pour nourrir leur unique petit dans une colonie imposante. Sa thèse de doctorat apporte de nouvelles connaissances sur les mœurs de ces oiseaux fascinants.
Atelier eBird présenté par Philippe Blain le 19 novembre
Huit membres de notre club, sur les 15 inscrits, se sont présentés à cet atelier de familiarisation avec l’application et le site eBird. La présentation portée sur grand écran, permettait de choisir les bons paramètres pour s’inscrire sur le site, noter et soumettre ses observations en solo ou en groupe, tout en partageant, le cas échéant, ses données avec les autres membres de l’équipe. L’animateur a notamment fait ressortir les différences entre l’application que l’on retrouve sur nos téléphones portables et celle que l’on peut consulter sur le site Web de eBird. La dimension réduite du groupe a permis l’interaction facile entre l’animateur et les participants.
Participation au Suivi des populations des oiseaux en péril (SOS-POP)
Dix personnes ont participé à SOS-POP pour le COL. Ce programme, qui relève de Québec Oiseaux, visaient deux espèces en 2024 : le Hibou des marais et le Martinet ramoneur.
La recherche des cheminées utilisées comme dortoir où comme nichoir a permis de repérer six sites de nidification à Boucherville, Longueuil, Saint-Lambert et Sainte-Julie. La visite des anciens sites de nidification du Hibou: des marais n’a pas été aussi fructueuse : aucun des deux sites utilisés par le passé, l’un à Boucherville et l’autre à Longueuil n’a été utilisé cette année.
Grâce à nos efforts collectifs, QuébecOiseaux a été en mesure de récolter un nombre sans précédent de mentions sur les espèces en péril du Québec.
Le bilan produit par QuébecOiseaux est en pièce jointe. N'hésitez pas à le partager avec d'autres observateurs d'oiseaux et à les inviter à se joindre au programme. On n'est jamais trop nombreux pour effectuer le suivi des espèces en situation précaire: il y en a près de 50 au Québec.
Sculpture et plaque sur l’histoire du COL au parc Michel-Chartrand
La sculpture du Chardonneret jaune, offerte en 1988 et réalisée par Arthur Dorion, ancien vice-président du COL et sculpteur de renom, orne désormais l’armoire vitrée qui se trouve au chalet du Parc Michel-Chartrand. Cette sculpture de l’oiseau emblème du club est accompagnée d’un texte qui en raconte les origines.
L’histoire du Club d’ornithologie de Longueuil est étroitement associée à celle du parc Michel-Chartrand. Au cours de l’été 1987, dans la foulée de la création du parc, son responsable de l’animation propose deux ou trois conférences sur les oiseaux des lieux. Elles font salle comble. Le 29 février 1988, mesdames Ethel Arcand et Louise Biron, appuyées d’une quinzaine de signataires, réclament la tenue d’un cours et la création d’un club d’ornithologie. Cette demande est acceptée. Le 24 mai, un comité provisoire est formé et le 22 novembre 1988 se tient l’assemblée générale de fondation du COL. Gérard St-Denis en devient le premier président.
Le parc Michel-Chartrand demeure à ce jour un lieu qui nous rassemble. C’est une destination d’excursion et un point de rassemblement, ainsi qu’un espace de présentations, de conférences et d’activités citoyennes. Le club y possède et y entretient plus de 50 nichoirs à Hirondelles bicolores, à Hirondelles noires et à Merlebleus de l’Est. Chaque année, nous en faisons l’inventaire et nous partageons nos résultats.
Installation de nichoirs à Hirondelles bicolores au parc de la Cité
L'emplacement est prometteur : en ouvrant les nichoirs installés l’an dernier, Raymond Belhumeur a recensé cinq nids d'hirondelle, et aucune trace du Moineau domestique.
