La seule grive de l’avant-midi, une fauve trahie par son chant, est restée bien cachée dans la végétation, pendant que les nombreuses Parulines jaunes se pavanaient à volonté. Hors, une splendide Paruline à collier a donné un véritable spectacle, autant par sa générosité auditive que sa splendeur.
Puis, se sont succédés tour à tour, tel un ballet aérien, le Balbuzard pêcheur, le Pluvier kildir et les Cormorans à aigrettes. Un Grand corbeau est passé tout près, le bec rempli à ras-bords de victuailles pour nourrir la famille.
Dans le grand marais, on pouvait entendre à distance le Bruant des marais et la Paruline des ruisseaux. Trois espèces d’hirondelles nous ont survolé généreusement, la bicolore, la rustique et la noire. À cet égard, deux ou trois nichoirs sont déjà occupés par les bicolores et au moins trois couples d’Hirondelles noires occupent autant de cavités au condominium. Ça promet…
La couleur flamboyante et le chant de l’Oriole de Baltimore en ont ébahi plus d’un, pendant que le Chevalier solitaire prenait une pause en bordure de la tourbière, en toute quiétude. Sur la colline près du préau, le chant aigu de la Paruline tigrée nous a attiré vers les conifères et nous donné un peu de fil à retordre avant de pouvoir l’observer sous toutes ses coutures.
Sur le retour, les deux Buses à épaulettes nicheuses nous ont survolé un court moment, mais en toute beauté. Un seul Colibri à gorge rubis est passé tel une fusée, laissant dans son sillage des observateurs décontenancés.
Mon collègue Jean-Nicholas Haché a commencé plus tôt et a déniché une belle portée de Canard colvert (voir ses photos) et en rajoutant deux espèces additionnelles, portant le total à 59.